ALAIN

SNYERS

Artiste
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ENQUÊTE D'UTILITÉ PUBLIQUE - 2012

Fiction urbaine

Campagne d’affichage pour une fictive enquête d’utilité publique
Bagneux (Hauts de Seine), exposition permanente sur les grilles du parc municipal (avenue Albert Petit).
Premier trimestre 2012
 
Le projet :
Cette fiction proposerait une nouvelle destination du parc municipal de la bibliothèque et de la Maison des arts de Bagneux. Parc considéré dans ce scenario comme un terrain à bâtir.
Cette manœuvre, à vocation parodique, avait deux objectifs :

  • défendre les espaces verts en milieu urbain en faisant croire, dans ce projet, à sa disparition au profit d’une construction ou d’une activité en rupture avec l’environnement immédiat,
  • introduire de la fantaisie et de l’imaginaire dans l’espace public à travers cette manœuvre artistique.
Le projet a principalement pris la forme d’un affichage urbain de type enquête d’utilité publique en reprenant la méthodologie. Par le détournement d’une procédure d’essence administrative, le projet a présenté les 9 propositions supposées retenues pour occuper le site du jardin.  
Les propositions nouvelles imaginées :
 
  • Le parc d’éoliennes à paroles , le moulin à paroles écologiques.
  • Le musée de la frite heureuse : nouvel équipement culturel et un centre gastronomique qui expose la frite, et qui suggère d’«avoir la frite ».
  • La mine à ciel ouvert : ouverture des anciennes carrières de Bagneux où chacun pourra « ajouter une pierre à son édifice ».
  • Le palais de la chaussure idéale : dans un Palais idéal de type discount, chacun pourra « trouver chaussure à son pied ».
  • L’héliport régional : nouvelle structure aéroportuaire pour des liaisons aériennes ultra performantes en hélicoptères.
  • Le centre des traitements des idées noires : nouveau service d’aide à la personne à partir d’un véritable recyclage intellectuel.
  • Le chenil pour 3000 chiens : structure d’accueil urbain pour chiens sauvages et domestiques.
  • Le jardin des malices : qui s’inspire des cartes du Tendre qui métamorphoserait délicieusement le jardin de la Maison des arts.
  • Le mémorial amnésique : majestueux monument dont on a oublié le propos mémoriel.
 
En parallèle, dans le parc mitoyen, l’installation Jardin des malices, sous-entendait la préfiguration de l’une des propositions de l’enquête, celle que les autorités auraient déjà choisie. Les différentes zones du parc étaient signalées par une signalétique contextualisée.